Les collectivités, acteurs majeurs de la transition énergétique
La rénovation énergétique des bâtiments communaux est un enjeu de taille. En Ariège, par exemple, l’Agence locale de l’énergie du département estime que 80 % du parc communal pourrait être concerné2.
Le potentiel d’économie est important. Les consommations énergétiques représentent en moyenne le deuxième poste de dépenses des collectivités après les charges de personnel. Et leur poids va continuer d’augmenter, tant la hausse à moyen et long terme des coûts énergétiques apparaît inéluctable.
Initiatives volontaires et obligations réglementaires
Le défi est d’autant plus important pour les collectivités qu’elles ont vu leur parc de bâtiments connaître une forte expansion dans les années 1970-1980. Médiathèques, salles des fêtes, piscines ou encore musées : autant d’édifices publics dont l'efficacité énergétique n’a souvent pas fait l’objet d’une évaluation lors de leur construction.
Pour faire face à ce challenge, Nantes Métropole a, par exemple, organisé une grande consultation qui a mobilisé 53 000 participants (dont 11 000 contributeurs). Un plan d’action doit être remis en février 2018 mais de grands axes ont d’ores et déjà été évoqués, comme la production locale d’énergies renouvelables.
De nombreuses initiatives locales de rénovation énergétique ont vu le jour. Si certaines démarches résultent d’initiatives volontaires, il s’agit aussi d’une obligation réglementaire. Les territoires de plus de 20 000 habitants ont ainsi l’obligation d’élaborer un Plan Climat-Air-Énergie Territorial (PCAET) qui s’applique depuis le 1er janvier 2017.