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Publié le 25 février 2019
Aujourd’hui, 20 % de la population parisienne a plus de 60 ans. Pour aider à mieux comprendre leurs conditions de vie, l’ADIL de Paris vient de publier une étude analysant les seniors sous le prisme du logement. Qui sont-ils ? Dans quel type de logement vivent-ils ? Quels sont leurs besoins ? L’étude vous dit tout.
Paris compte aujourd’hui près de 473.000 habitants de plus de 60 ans. Si la part des seniors est plus importante dans le reste de la France (25 %) qu’à Paris, leur présence progresse dans la capitale, suivant une tendance globale du vieillissement de la population. En Île-de-France, Paris est la ville où le nombre de personnes âgées est le plus élevé.
À l’horizon 2040, 25 % de la population parisienne sera composée de personnes âgées.
Les Parisiens de plus de 60 ans vivent en majorité dans les arrondissements périphériques. Parmi les arrondissements les plus prisés, on retrouve ceux situés dans le sud et l’ouest parisien, en particulier le 15ème arrondissement qui compte à lui seul le plus d’habitants dans cette tranche d’âge (50.000).
Les arrondissements centraux sont ceux où les seniors sont les moins présents.
Les plus de 65 ans représentent 37 % des propriétaires parisiens, quand 13 % sont locataires du parc privé, en location vide, et 5 % vivent en location meublée. 21 % des plus de 65 ans résident dans le parc social.
Les seniors sont par ailleurs moins touchés par la pauvreté (9 % des plus de 75 ans sont considérés comme pauvres).
Les ménages seniors sont généralement plus petits que le reste des ménages parisiens. Ils sont le plus souvent composés d’une seule personne. On dénombre en moyenne 1,32 personne par ménage, contre 1,89 personne par ménage pour l’ensemble des Parisiens.
Les femmes seules sont quant à elles surreprésentées chez les ménages isolés de plus de 65 ans (74 %).
Les seniors vivent dans des logements plus grands que le reste des Parisiens. Un tiers des personnes âgées habitent en effet dans un « 4 pièces » ou plus. Elles sont également nombreuses à occuper un « 3 pièces » (29 %), alors que 55 % des Parisiens vivent dans un petit logement (près d’un quart dans un studio et près d’un tiers dans un « 2 pièces »).
À Paris, les seniors vivent globalement mieux que le reste des Parisiens. Cependant, cette partie de la population est confrontée à des enjeux en matière de logement qui se révèlent complexes et peuvent in fine nuire à leur bien-être dans leur habitat.
Alors que 8 Français sur 10 souhaitent vieillir à domicile, seuls 6 % des logements sont adaptés au maintien à domicile. Les Parisiens concernés ont du mal à anticiper et à accepter les difficultés du vieillissement, un déni qui les pousse souvent à aménager leur logement en réaction à un événement (accident, maladie, etc.), dans la précipitation.
L’étude de l’ADIL de Paris met en avant un besoin d’informations de la part des personnes âgées concernant la manière de faire évoluer leur habitat pour qu’il réponde à leurs besoins sur la durée.
Aujourd’hui, de nombreux acteurs du logement proposent cet accompagnement (mairies, caisses de retraite, etc.) mais il doit être renforcé pour aider les seniors à identifier les solutions à installer, les aides financières disponibles, les professionnels à solliciter et faire en sorte que l’anticipation des travaux se fasse le plus tôt afin que ces derniers soient bien pensés et s’intègrent naturellement dans le parcours de vie de chacun.
Grandement mobilisée sur les questions de maintien à domicile et d’adaptabilité du logement, l’Association Promotelec se joint à l’ADIL de Paris dans cette étude pour livrer un éclairage sur l’utilité des objets connectés dans une démarche d’aménagement de l’habitat. Qu’il s’agisse de solutions pour faciliter la motricité ou sécuriser les déplacements, de maintenir le lien à l’extérieur ou encore de sécuriser le logement, Promotelec explique comment adapter son logement en l’équipant des objets connectés les plus efficaces pour favoriser le maintien à domicile.
À cette occasion, une table ronde a été organisée avec plusieurs acteurs du logement : Christiane Flouquet, Directrice de l’Action sociale de la CNAV-IDF, Michèle Zaragoza, Responsable de l’Espace Idées bien chez moi, Stéphane Bettiol, Directeur général adjoint de Paris Habitat, Philippe Delaroa, Directeur général de SOLIHA 75, 92, 95 et Dominique Cottineau, Directeur en charge des Territoires chez Promotelec.
Pour faire vérifier votre installation électrique, contactez un professionnel parmi les partenaires de l'association Promotelec.
Fédération Nationale des
Professionnels Indépendants de
l’électricité et de l’électronique
Fédération Française des
entreprises de génie
électrique et énergétique
Fédération
interprofessionnelle
du diagnostic immobilier
Syndicat des Entreprises de Génie électrique et Climatique
Union nationale artisanale équipement électrique et électrodomotique
Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment